18, voilà les Pompiers de Paris ….


Depuis 1811 sous Napoléon BONAPARTE, ils veillent sur la sécurité des Parisiens. Les pompiers de Paris, qui font partie du corps du Génie de l’armée de terre traînent derrière eux une grande renommée.


Pompiers militaires quand leurs collègues des autres départements sont des pompiers départementaux, ils sont soumis à des règles strictes d'apprentissage du métier, de vie au jour le jour... pour devenir un corps d'élite. Yann, Julien et même Orlane et Maëva ont été séduits et veulent tous devenir pompier... de Paris bien sûr.

Près de 1 200 sorties par jour. Une intervention toutes les minutes trente. Quand ils sont de service, les pompiers de Paris n'ont pas vraiment le temps de souffler. 24 heures sur 24 ils sont sollicités dans cette ville de près de 8 millions d'habitants pour soigner les "petits bobos", secourir les personnes victimes de malaise. "Les secours à personne constituent la majorité de interventions. On est avant tout des secouristes, des urgentistes", explique le caporal chef Daniel N'ZINGA, de la 5e compagnie de Champerret.

Il arrive parfois, souvent même, que les pompiers de Paris sont appelés pour éteindre un incendie (4 000 départs par an). Comme ce soir de janvier dernier où il a fallu appeler du renfort parce que le feu s'était propagé à d'autres appartements. Comme ce jour où plusieurs de leurs camarades ont péri dans l'incendie... "C'est le risque du métier. On en est conscient. Notre devise est d'ailleurs "sauver ou périr".

Cette petite présentation faite, le caporal chef N'ZINGA emmène Yann, Julien, Orlane et Maëva découvrir l'univers des soldats du feu. Cela commence par la tenue. Un pantalon semblable aux autres mais qui protège celui qui le porte contre une température pouvant atteindre les 1000 degrés. Appréciable lorsqu'en est à l'intérieur d'un appartement en feu. La veste, le cagoule, le casque pour se protéger de la chute d'objets mais aussi contre les rayonnements grâce à une visière couleur dorée.

Enfin, pour respirer le pompier porte sur son dos une bouteille d'air. Il est équipé aussi d'une sorte de klaxon pour communiquer avec le reste de l'équipe, une corde pour rester en contact avec son coéquipier... Equipé de la sorte, le pompier prend près de 12 kilos supplémentaires lorsqu'il est en intervention.

Captivés par la présentation du soldat du feu, nos marmailles sont subjugués par la découverte des véhicules de secours. Le camion pompe, la grande échelle, le VSAB... nos petits Saint-Paulois se montrent très intéressés et assènent leur guide de questions. Des questions générales, mais parfois très précises comme celle-ci : comment devient-on pompier de Paris ?

La réponse se trouve quelques kilomètres plus loin, au fort Villeneuve Saint-Georges. C'est là où les jeunes recrues se forment durant quatre mois au dur métier de pompier. "Pour venir ici, il faut déjà bien apprendre à l'école", explique le Capitaine instructeur avant d'ajouter : "pour être pompier, il faut aussi être en bonne condition physique, aimer faire du sport".
Le site gardé comme une caserne de militaire - C'en est une d'ailleurs, il concentre toutes les activités qui préparent les futurs soldats du feu à leurs missions. Une grosse caisse à structure métallique sert à reconstituer un feu d'appartement avec ses difficultés, ses pièges ; un parcours souterrain met l'apprenti pompier en condition de déplacement en zone hostile, dans une atmosphère viciée... Les pompiers de Paris étant, à l'instar de certains de leurs collègues de Marseille des militaires, une zone est réservée au maniement des armes. "Notre rôle n'est pas d'utiliser des armes. Mais on peut être envoyé sur des territoires en conflit. Nos sommes au Kosovo par exemple. Le 14 juillet, nous défilons avec le Famas autour du cou", poursuit l'officier instructeur.

La rigueur de l'instruction, les difficultés du métier ne semble pas avoir entamé le désir de nos quatre marmailles à devenir des pompiers de Paris. Il va falloir juste patienter encore quelques années.

Cette visite est une idée merveilleuse d'Ibrahim INGAR - Président de l'Association 1000 Sourires et est également une opération qui entre dans le champs de ses actions en tant que Commandant de la Réserve Citoyenne de l'Armée de l'Air.



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Vendredi 19 Décembre 2008
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