Les marmailles de 1000 Sourires
dans la peau des parachutistes du 2e RPIMA


244ème opération ...

Le Colonel Daniel Brunet, chef de corps du 2e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMA) a ouvert les portes de la base de Pierrefonds à une cinquantaine de marmailles parrainés par l’Association 1000 Sourires le samedi 22 février 2020. Cette journée citoyenne a permis aux Very Important Marmailles (VIM) de découvrir le quotidien de ces militaires de l’armée française au travers d’ateliers ludiques et pédagogiques.


Images 1000 Sourires : Aujourd’hui, les Marmailles passent une journée citoyenne au 2e RPIMA à Pierrefonds


Images 1000 Sourires : les Marmailles participent à un atelier commando


Images 1000 Sourires : les Marmailles ont eu droit à une ration militaire


La journée des marmailles a démarré par un instant solennel : la cérémonie des couleurs. Puis, ils ont vu plusieurs parachutistes s’approcher. Alors que les marmailles ont les yeux vers le ciel, les militaires leur expliquent comment se passent les sauts. “Le largage se fait à 3500 mètres, puis ils ouvrent leurs voiles à 1800 mètres”. Au moment de l’atterrissage, les militaires sont chaleureusement applaudis. “J’adorerais faire ça plus tard”, s’émerveille déjà Valérie, qui ne se doute pas que les surprises vont rythmer toute la journée.


5 ateliers pour découvrir le quotidien des hommes du 2e RPIMA ...

En effet, les militaires ont prévu 5 ateliers pour permettre aux marmailles de se mettre dans leur peau. Ils se séparent donc en petit groupe, pour pouvoir tester toutes les activités au cours de la journée. Pour prendre leurs marques et découvrir la base, un premier groupe de marmailles grimpe dans l’un des impressionnants Acmat VT4. Ces nouveaux véhicules de l'Armée française ont remplacé les Peugeot P4. A bord, les marmailles affrontent les pistes accidentées en rigolant, et ils ont même droit à quelques dérapages contrôlés.


Dans un autre atelier, un groupe apprend à s’équiper, comme de vrais parachutistes en herbe. Parachutes, casques, “gaine”, ils sont tous fiers d’avoir tout ce matériel sur le dos, le ventre et dans les jambes. Même s’ils font les forts en disant que “c’est pas si lourd”, ils réalisent à quel point être parachutiste est un métier physique !

 


Un vrai parcours du combattant

Pendant ce temps, une équipe teste le simulateur de tir. Les marmailles sont mis dans les conditions d’une mission, avec un famas qui leur permet de tirer sur un écran. L’exercice a des allures de jeu vidéo, alors les enfants se prennent très vite au jeu. Quand les “méchants” arrivent à l’écran, les rafales de tirs se font entendre. Et certains excellent, à l’image de Wilfrid, qui termine la mission avec 100 points, loin devant ses petits camarades.


Non loin de là, un groupe de petits courageux attaque le parcours d’obstacles. “Ce parcours de 20 obstacles, qui reproduisent des situations qu’on peut rencontrer sur le terrain, en temps de guerre, nous devons le faire tous les mois, et en plus,c’est chronométré, leur explique le Capitaine de Réserve, Rémy. Le parcours d’obstacle est un exercice très complet, qui demande de l’adresse, de l’équilibre, de la concentration, de la confiance en soi”. Mais d’abord, comme avant tout effort physique, les marmailles commencent par un échauffement. Certains commencent à tirer la langue dès les premières pompes ! Mais tous se lancent, sous les encouragements de leurs camarades. Ils grimpent sur des poutres, rampent à plat ventre, sautent à cloche pied, le tout dans la bonne humeur. A tel point qu’ils arrivent tous au dernier obstacle de ce parcours du combattant, fatigués, mais fiers d’être allés au bout. Même les plus craintifs sont arrivés à vaincre leurs appréhensions et à se dépasser, encouragés par les militaires et leurs camarades.


Au menu du déjeuner : une ration de combat

Dans les allées de la base, de petits groupes passent, une feuille à la main. Ce sont les enfants qui participent à la course d’orientation. Ils ont dix balises à repérer en 30 minutes, et doivent donc faire appel à leur sens de l’orientation, à leur capacité d’observation ainsi qu’à leur capacité à travailler en équipe.

Pour une immersion plus vraie que nature, les militaires ont également proposé aux enfants de déguster leurs rations de combat. “Vous savez les enfants, on dirait pas comme ça, mais la ration française est très prisée, beaucoup de soldats dans le monde nous l’envient. D’ailleurs, on a coutume de dire “la guerre et dure, mais la ration est sûre”, leur explique Herzog. Les marmailles se partagent une ration de 24 heures à deux. Elle comporte deux repas à réchauffer, mais aussi des barres protéinés ou encore un kit de réchauffage et des couverts, le tout en miniature. Parmentier de canard, saucisse de strasbourg, les marmailles goûtent, certains avec un peu de méfiance, et d’autres avec beaucoup d'appétit. “Merci pour vos sourires qui sont une récompense pour tous ceux qui ont animé ces ateliers à vos côtés”, a tenu à dire le Capitaine de au moment de quitter les enfants.

Nous sommes heureux d’avoir pu partager cette journée avec les enfants. C’est leur premier contact avec l’armée, et nous savons que parmi eux, il y a certainement les militaires de demain. Peut-être que certains, dans dix ans, au moment de choisir leur orientation professionnelle, se souviendront de cette journée, et auront envie de s’engager ou de devenir réservistes”.

En tant que commandant de la réserve citoyenne de l'Armée de l'Air, je tiens à organiser régulièrement des journées de ce type, où les enfants s’amusent tout en découvrant le monde de l’armée. Je remercie une nouvelle fois le 2e RPIMA de nous avoir ouvert ses portes pour faire vivre une journée riche en expériences à ces enfants de condition sociale modeste” conclut Ibrahim Ingar, Président de l'Association 1000 Sourires.

 


Les photos de la journée ...


Dimanche 8 Mars 2020
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