Jour 8 : "S'envoler vers le Rêve ..."
l'avion A400M de la Base Aérienne 123 d'Orléans

Après la terre chez les pompiers du SDIS 78, la rivière avec les plongeurs spécialisés au confluent de la seine et de l'Oise, le thème retenu pour la suite des aventures des saint-paulois sera les airs. Le groupe de 1000 Sourires est accueilli au cœur de la base aérienne 123 à 2 heures de Paris près d'Orléans. « 2800 personnes travaillent sur cette base dont 600 civils » explique Jérémie, responsable communication au sein de la base étendue sur 4 communes et dont les spécificités ne sont rien moins que l'avion A400M et son simulateur de vol.

Direction le centre d'instruction des équipages de transport de la base où un instructeur du simulateur dédié à la formation des équipages de l'armée de l'air nous attend. « Notre base est le port d'attache de l'A400M. La France en possède 11. C'est un avion militaire fabriqué par Airbus dont le cockpit est la réplique de l'Airbus A380. Sa construction résulte d'une collaboration européenne » explique le spécialiste.

L'avion cargo vole à 600 km/heure et dispose de 9000 kilomètres d'autonomie. Il peut transporter jusqu'à 37 tonnes de matériel et 116 passagers. Il remplace progressivement le Transall et assure principalement des missions logistiques ainsi que des missions d'évacuation sanitaires et à la capacité d’atterrir a peu près n'importe où et notamment dans des environnements hostiles.
 

Les enfants découvrent le simulateur de vol avec intérêt. C'est la réplique exacte de l'avion sauf que l'on peut y réaliser des opérations impossibles sur l'appareil lui-même comme par exemple les simulations de panne de moteur. D'ici 2019, un autre simulateur, toujours fabriqué par l'entreprise Thalès au Royaume Uni devrait voir le jour et être dédiée à des équipes européennes qui travailleront sur des stratégies de vol estampillées "secret défense".    
 

Ils ont eu le privilège d'avoir des explications très précises sur l'A400M, sur toutes les parties de l'avion, ses missions, ses caractéristiques ... Ils se sont installés dans l'avion et dans le cockpit où ils ont découvert les dernières technologies. Impressionnant ! Les enfants ont eu le privilège de faire des photos dans ce gigantesque avion militaire ...

Après la visite,  le Colonel Michel Gallazinni, Commandant de la Base Aérienne 123 a rejoint l'équipe 1000 Sourires autour d'un repas en privilégiant un moment de convivialité et d'échange.

Au cours de leur visite, les marmailles rencontrent Florian pour qui piloter un avion était un rêve de gosse. Son bac en poche, il réussit un concours qui lui permet de devenir pilote sans avoir fait d'études supérieures. Il suit une formation pendant 3 ans avant de faire son 1er vol. Entre temps, il a fait ses classes et entre dans l'Armée de l'Air.

Aujourd'hui, il effectue 1 à 2 missions par mois. Chacune dure 3 à 4 jours soit environ 30 heures de vol et 6 ou 7 étapes.

La réussite de ce brillant jeune homme prouve à ceux qui en douterait encore que la volonté et la motivation sont synonymes de réussite. Florian est entré dans un monde qui fait rêver par la petite porte en préparant seul les épreuves psychologiques, sportives, d'anglais et de mathématiques qui lui ont permis de décrocher une des 40 places offertes chaque année aux élèves officiers du personnel naviguant.

« Mon meilleur souvenir, un vol transatlantique, ma 1ère mission dans cet escadron. Nous décollons au lever du soleil et grâce à la rotation de la terre, l'équipage vit à nouveau quelques heures après un nouveau lever de soleil sur l'Atlantique ». confie le pilote.

Un bel exemple de réussite qui pourrait inspirer un des 9 marmailles.