Les marmailles dans les coulisses
du journal le Quotidien

Pour cette visite en Very Important Marmailles (VIM), les petits saint-paulois parrainés par l’Association 1000 Sourires ont été guidés par Liliana Rossi, responsable marketing et communication au Quotidien. “Mon rôle, c’est de faire connaître le journal. D’ailleurs, qui connaît Le Quotidien ?”, commence Liliana Rossi, au moment d’accueillir les enfants. Toutes les mains se lèvent ! “Mes parents le lisent”, répond l’un. “Je le vois tout le temps à la boutique”, ajoute un autre. “C’est super que vous connaissiez le journal, mais connaissez-vous son papa ?”, questionne Liliana Rossi. Cette fois, les enfants donnent leur langue au chat !

Liliana Rossi poursuit donc en leur racontant l’histoire de Michel Chane ki Chune, le fondateur du Quotidien. “Monsieur Chane Ki Chune savait à peine lire et écrire quand il est arrivé de Chine, précise-t-elle. Et pourtant, c’est lui qui a fondé le journal, il y a 44 ans. Le Quotidien, c’est donc avant tout une histoire familiale. Depuis, l’entreprise a évolué avec son temps. Depuis plus d’un an, nous avons par exemple une publication qui vous est entièrement dédiée : Le Quotidien des Jeunes”.

Après cette présentation, les marmailles continuent leur découverte du journal. Ils apprennent un peu de vocabulaire. Si les enfants savent bien ce qu’est une “Une”, ils ont plus de mal à devenir ce qu’est l’ours ! “ C’est un peu comme la pièce d’identité du journal. Il dit qui on est, et qui travaille chez nous”, illustre Liliana Rossi. Elle aborde également la question du rôle des médias, de leur relation aux réseaux sociaux. “D’ailleurs, sachez qu’il n’y a pas que les journalistes qui écrivent dans le journal. Vous aussi, en tant que citoyen, vous pouvez prendre la parole, à travers le “Courrier des lecteurs”, ou encore dans Le Quotidien des Jeunes”, insiste la responsable.

Puis, les enfants se dirigent vers les bureaux, où travaillent les équipes du Quotidien. La visite démarre avec la partie publicité. Dans les couloirs, les petits saint-paulois découvrent également la toute première une du journal, qui date du 13 septembre 1976. “A l’époque, les journaux étaient en noir et blanc, et presque tout se faisait à la main”, raconte Liliana Rossi. Les enfants passent ensuite par le studio pré-presse, où se fabrique la maquette du journal. Puis, c’est le moment de découvrir le coeur du journal : la rédaction. “En ce moment, c’est le journal de demain qui est en train d’être fabriqué. A cette heure, les journalistes sont en reportage sur le terrain, ils collectent des informations. Une fois leurs reportages terminés, ils reviendront à la rédaction pour tout écrire”, détaille-t-elle.

Pour en apprendre davantage sur l’étape suivante, les marmailles prennent la direction des rotatives. Ils sont impressionnés par les énormes bobines de papiers et les imposantes machines qui serviront à imprimer le journal. “Ce papier vient de forêts qui sont dédiées à la production de pâte à papier. A chaque arbre coupé, un arbre est replanté. Et le papier, on le recycle, pour avoir le moins d’impact possible sur l’environnement”, rapporte Liliana Rossi.

“Je ne me doutais pas qu’il fallait faire toutes ces choses pour fabriquer un journal”, s’étonne… “Moi, ça m’a donné envie d’écrire des articles comme les enfants qui ont écrit pour Le Quotidien des Jeunes”, commente Quentin.

“Cette matinée dans les coulisses du Quotidien était très instructive pour ces petits saint-paulois issus de milieux modestes. A l’heure où le rapport aux médias change, l’association est heureuse de pouvoir permettre aux enfants de voir concrètement comment se “fabrique” l’information. Je tenais à remercier Le Quotidien d’avoir offert cette opportunité aux enfants. Et qui sait, il y avait peut-être dans ce groupe de futures plumes du journal”, conclut Ibrahim Ingar, président de l’Association 1000 Sourires.